Définition : « Le bruit est défini comme toute sensation auditive désagréable ou gênante, tout phénomène acoustique produisant cette sensation, tout son ayant un caractère aléatoire qui n’a pas de composantes définies. » AFNOR. |
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On considère que l’ouïe est en danger à partir d’un niveau de 80 dB durant une journée de travail de 8 heures.
Si le niveau est extrêmement élevé (supérieur à 130 dB), toute exposition, même de très courte durée, est dangereuse.
Elle peut conduire à une surdité, phénomène irréversible. Les surdités peuvent être reconnues comme maladies professionnelles.
Le bruit est cause de fatigue et de stress et agit sur les systèmes nerveux, cardiovasculaire et digestif. Mais, il n’affecte pas seulement la santé.
En empêchant de se concentrer, il nuit également à la qualité du travail et peut même être à l’origine d’accidents.
Près de 7 % des salariés sont exposés à des bruits nocifs et 25 % à d’autres bruits, certes moins dangereux pour la santé, mais pas sans conséquences.Les salariés de l’industrie et de la construction sont les plus touchés. Ces secteurs sont ceux qui mettent le plus fréquemment à disposition des protections auditives.
Les salariés soumis à des bruits nocifs dans le cadre de leur travail ont une organisation de travail plus contraignante que les autres salariés et ils sont davantage exposés à d’autres nuisances physiques.
(source INRS)
lien : http://www.inrs.fr/risques/bruit/ce-qu-il-faut-retenir.html
Selon l’enquête Ifop/JNA « Les nuisances sonores et leurs impacts santé », le bruit et les nuisances sonores au travail sont non seulement toxiques et pathogènes mais ils sont également source de perte de productivité et, par voie de conséquence, de pertes financières substantielles pour l'entreprise (plus de 30 minutes de temps de travail par jour seraient perdues à cause du bruit et des nuisances sonores.
Ce qui représenterait une perte de productivité d’environ 23 milliards d’euros par an).
Selon cette enquête, 91 % des actifs ouvriers déclarent être en difficulté par rapport au bruit mais également 70 à 80 % des actifs sur secteur tertiaire.
En savoir +
Pour un même type de bruit, la dose de bruit induite va donc dépendre de l’intensité du bruit et de la durée d’exposition.
Une seule mesure à un instant donné ne suffit donc pas pour évaluer le niveau maximum et le niveau moyen d’un bruit.
Le LEQ (Level Equivalent) quantifie la dose de bruit reçue pendant un temps donné.
Pour un même type de bruit, la dose de bruit induite va donc dépendre de l’intensité du bruit et de la durée d’exposition.
dB(A)
Correspond de près à la perception de l'oreille humaine, moins sensible aux basses fréquences (graves) et plus sensible aux hautes fréquences (aigus).
dB(C)
Permet de prendre en compte les basses fréquences (graves) pour la valeur de crête.
VAI
Valeur d’exposition Inférieure déclenchant l’Action [Leq 80 dB(A), Lpc 135 dB(C)]. Ce seuil oblige uniquement l’employeur à déclencher les premières actions de prévention.
VAS
VLE
Valeur Limite d’Exposition [LexA’ 87 dB(A), Lpc’ 140 dB(C)] Ce seuil prend en compte l’utilisation de protections auditives. Il ne doit en aucun cas être dépassé. Il représente un risque sanitaire pour les salariés.
Lex
Niveau d'exposition quotidienne au bruit (8 heures).
LAeq
Niveau de pression global d'un bruit continu qui aurait la même énergie que le bruit de la machine (qui varie en fonction du temps) pendant la durée de la mesure. Unité normalisée : dB(A).
Lpc
Niveau de pression crête (niveau de bruit maximal), maximum parmi les niveaux crête mesurés pendant la durée de mesure. Unité normalisée : dB (C).
EPI
Equipement de Protection Individuelle.
PICB
Protecteur Individuel Contre le Bruit.
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